Dans ces municipalités de Saone-et-Loire, le coût moyen des maisons a considérablement augmenté au cours des douze derniers mois. Les progressions constatées résultent d’un dynamisme observé sur une grande partie de l’année 2022. Il convient donc de nuancer ces tendances à la hausse à la lumière du contexte moins propice à l’immobilier qui s’est présent sur la France entière depuis l’automne 2022. Néanmoins, l’attrait des acheteurs pour les maisons reste suffisamment important, tandis que l’offre de biens à la vente ne parvient toujours pas à combler cette demande. Par conséquent, certaines localités ont vu la valeur des maisons s’envoler au cours des douze derniers mois.
C’est particulièrement le cas des pavillons situés dans des communes en périphérie de Dijon, à quelques exceptions près. Voici donc les cinq communes du département où la valeur des maisons a le plus progressé en un an.
Quetigny
Les acheteurs ayant du mal à trouver leur bonheur dans la ville de Dijon n’ont d’autres choix que de diriger leurs recherches vers des communes telles que Quetigny. D’autant plus que les prix de l’immobilier y sont plutôt attractifs. Un pavillon se négocie autour de 280 000 €… Une attractivité qui n’est plus un secret : la forte demande pour ce type de bien dans cette commune a fait grimper les prix de + 9 % en un an.
Louhans
La commune de Louhans-Châteaurenaud constitue le coeur historique d’une petite région touristique appelée « la Bresse louhannaise », faisant partie de la Bresse bourguignonne. Nichée au bord de la Seille, l’une des plus belles rivières navigables de France, Louhans est entourée d’une nature préservée. Elle est appréciée pour ses magnifiques espaces naturels, sa savoureuse gastronomie et son remarquable patrimoine architectural et historique qui attirent de nombreux visiteurs chaque année.
Pour une maison à vendre Louhans, il faut compter sur des prix entre 850 €/m² et 2.100€/m².
Cette cité médiévale, qui compte environ 6 500 habitants, est célèbre pour sa volaille de Bresse, un mets délicieux et réputé sur la France entière. En effet, la cité bressane demeure fortement liée au monde de l’aviculture, en accueillant par exemple, le siège de la prestigieuse « confrérie des poulardiers de Bresse ». Un des événements phares de la ville est son marché du lundi matin, considéré comme l’un des plus importants de France. Datant du XIIème siècle, ce marché séduit les visiteurs par son atmosphère authentique et son offre variée de produits locaux.
Arc-sur-Tille
Dans cette localité d’un peu plus de 2 600 habitants, il faut désormais débourser environ 320 000 € pour acquérir un pavillon. À ce tarif, on trouve des maisons de 120 m² en moyenne avec un terrain de 600 m². Arc-sur-Tille a connu une hausse des prix de ses maisons de +16 % en un an. Preuve que l’immobilier est plutôt prisé ici, le prix médian des maisons est nettement supérieur à celui constaté à l’échelle du département, où il atteint 200 000 €. Un niveau de prix qui s’explique par l’accessibilité de la ville via l’A31 et les nombreuses commodités sur place (crèche, école, commerces…).
Semur-en-Auxois
Les acheteurs, notamment de résidences secondaires, ont été nombreux à choisir cette commune de 4 000 habitants. Si le budget médian d’acquisition d’une maison n’est que de 175 000 €, celui-ci est le résultat d’une hausse de près de +10 % en un an seulement. Avec ses ruelles, ses fortifications et son donjon, la capitale historique de l’Auxois offre un voyage dans le temps singulier. Semur-en-Auxois est ainsi de plus en plus prisée pour le charme qu’elle dégage, le tout dans un bel écrin de verdure.
Genlis
La commune de 5 300 habitants offre un cadre de vie idéal et devrait se développer dans les années à venir. Genlis a tiré profit des aspirations à la verdure des Français après les confinements. Elle bénéficie en effet du dispositif « Petites villes de demain », qui permettra de mener d’importants projets urbains et de revitaliser son centre-ville. Pour acquérir une maison à Genlis, comptez sur un prix moyen de 1.950 euros le mètre carré.